Faut-il supprimer la lettre K ?

Mardi 11 décembre, Paris : autour de son volume K, R de réel organise un débat intitulé: « Faut-il supprimer la lettre K ? ».
En présence de  nombreux spécialistes de l’alphabet et de  témoins dont le nom contient un voire plusieurs K.
Un vote à bulletin secret aura lieu.
Si le OUI devait l’emporter, cubric, louis scorequi, le cu-clux-clan, cafca, le roc&roll, le casacstan, le quir framboise, cant, les quiwis, quessel, le curdistan, les quystes, etc. etc. en subiraient les conséquences
À 20h30, la Maroquinerie, 23 rue Boyer, Paris XX, 01 40 33 30 62 (entrée libre).
Voir le compte-rendu de ce débat par un spécialiste du K, Yan Kukucka.

 

14 novembre 2001, Paris : participation de Laetitia Bianchi et Raphaël Meltz au débat sur les changements de maquette dans la presse (dans la lignée de l'article du volume G), avec Peter Knapp.
A 19 heures, Galerie Anatome, 38 rue Sedaine, Paris XI.
Pour en savoir plus : Rencontres de Lure.

 

20 et 21 octobre 2001, Paris : stand R de réel et participation au débat « Les revues et Internet », le samedi 20 à 15h30.
Salon de la Revue, Espace Tapis Rouge, 67 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris, organisé par Entrevues.
10 heures-19 heures, entrée libre.  

19, 20 et 21 octobre 2001, Paris : stand R de réel et signature (samedi après-midi) par Sergio Aquindo des Jouets perdus de Romilio Roil aux Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris, organisé par Un sourire de toi et je quitte ma mère.
10 heures-19 heures (nocturne vendredi: 22h30), entrée libre.

 

6 et 7 octobre 2001, Paris : stand R de réel à cette manifestation consacrée aux « arts contemporains du livre ».
Arts du livre, Arcades du Théâtre de l'Odéon, 75006 Paris
11 heures-20 heures, entrée libre.

 

18 au 20 mai 2001, Montpellier : R de réel à la Comédie des Revues (manifestation jumelle de la Comédie du Livre).

 

France-Culture

10 décembre 2000, sur France-Culture: Mathieu Bénézet reçoit R de réel dans l'émission «Entre-revues».
Voici les questions qu'il a posées à Laetitia Bianchi et Raphaël Meltz (retranscription effectuée pour l'éditorial du volume G):
« Quelle a été l’idée qui a présidé à la naissance de R de réel ? » [...]
« À vous écouter, j’ai un peu le sentiment que vous avez d’abord cherché ce qu’on appelle, avec d’horribles mots, un créneau, un marché. » [...]
« Vous ne vous êtes pas demandés ce que vous aviez à dire, mais quel type de revue n’existait pas. » [...]
« C’est presque une étude de marché, alors ? » [...]
« On peut dire, quand même, que la maquette de la revue — qui cherche à séduire, qui est très originale — loin d’organiser la lisibilité de la revue, perd un peu son lecteur. On est souvent obligé de retourner au sommaire, parce qu’on passe les textes, mais on les voit pas ». [...]
« Le fait de choisir les lettres de l’alphabet pour identifier les volumes de R de réel, n’est-ce pas un procédé qui, à la fois, vous limite, et qui est un peu estudiantin ? » [...]
« Pourquoi ne pas prendre n°1, n°2, n°3, comme toutes les revues ? Pourquoi annoncer la fin de la revue, déjà ? C’est le propre de chaque revue que de ne pas savoir quand elle va mourir. Alors que là, c’est chronique d’une mort annoncée. » [...]
« Mais vous êtes sûrs d’aller jusqu’au bout ? » [...]
« Cette contrainte des lettres — c’est gentil, remarquez, ça nous oblige à nous remémorer notre alphabet — n’est-elle pas un peu légère ? Est-ce que ça n’impose pas un choix de thèmes au rabais, de l’extérieur ? » [...]
« D’une certaine façon, vous déléguez le problème du choix à l’alphabet. » [...]